Mort d’un mentor
Mort d’un mentor

Mort d’un mentor

Scotland forever.

C’est le tatouage qui a valu à Sean Connery une bonne dose de critiques. L’Ecosse, toujours… jusqu’à prendre parti en faveur du nouveau parlement écossais. Pour certains, Sean Connery c’est plutôt James Bond forever, un rôle qui n’a pourtant jamais remporté l’enthousiasme de l’acteur. Pour d’autres enfin, Sean Connery c’est un film.

Le rôle de mentor le plus classique chez Connery c’est bien sûr le premier film Le Highlander dans lequel il donne la réplique à Christophe Lambert. Mais c’est aussi celui des Incorruptibles, et dans une certaine mesure celle du père d’Indiana Jones, modèle de l’archéologue que deviendra « Junior ». Connery reprend le rôle de mentor à de nombreuses reprises dans sa carrière, surtout dans la deuxième moitié de sa carrière cinématographique. Si dans les premières décennies, ce fut moins le mentor mais le duo que certains rôles explorent (comme dans L’homme qui voulu être roi), rapidement Connery va incarner des rôles beaucoup plus proche de celui de la figure paternelle ou de celui de guide… que ce soit dans Rock ou l’improbable Soleil levant. Même ce monumental échec qu’est La ligue des gentlemen extraordinaires présente Allan Quatermain comme une telle figure.

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