Il y plusieurs semaines, probablement deux mois en fait, que j’ai reçu de la part d’Etienne Lhermenault un exemplaire du merveilleux livre publié par Anne Ruolt. À l’ombre du grand cèdre, c’est non seulement un travail de célébration et de commémoration, mais aussi et surtout, un travail de mémoire.
Le travail publié par Anne Ruolt, qui enseigne à l’Institut biblique de Nogent, est un remarquable travail de recherche et d’archiviste. Les détails publiés sur cette histoire couvrant un centenaire, beau, riche et difficile, traverse le temps, mais aussi l’espace. Cette histoire rejoint tous les étudiants, pasteurs, et chrétiens qui ont été au bénéfice du ministère de l’IBN, directement ou non.
Le 17 octobre 1921, date de l’ouverture de l’IBN, marquait un moment important dans l’éducation théologique française. L’IBN est alors la première institution interdénominationnelle, bien avant l’ouverture de la Faculté Libre de Théologie Réformée ou de la Faculté Libre de Théologie Évangélique. Depuis, la formation théologique a évolué, c’est vrai. Les institutions sont, pour la grande majorité, interdénominationnelle. De nombreux ponts ont été créés entre institutions, notamment grâce au travail d’INFAC (rassemblant de nombreux instituts et facultés évangéliques de l’Europe francophone), et plus récemment du CNEF. L’AFETE, qui rassemble tous les deux ans des théologiens évangéliques pour une conférence théologique, œuvre aussi à la progression de cet effort commun d’enseignement.
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Anne Ruolt, qui est aussi associée au Groupe Sociétés, Religions, Laïcités nous offre ici un rare ouvrage qui dévoile une histoire qui touche les autres institutions que nous connaissons. J’ai par exemple découvert que Pierre Courthial, l’un des fondateurs de la Faculté Libre de Théologie Réformée (maintenant Faculté Jean Calvin) avait donné à l’IBN un cours d’éthique… et nous avons toruvé ledit manuscrit dans les archives de la faculté ! Un grand merci à Anne R. qui est directement l’instrument de cette exhumation d’archive.
Mais au-delà de tout cela… c’est la fidèle bonté de Dieu, y compris à travers des épisodes aussi douloureux que la 2e guerre mondiale, qui me marque profondément. Dieu reste fidèle à son peuple, et aux oeuvres qu’il construit à travers ceux qu’il choisit pour être ses faibles serviteurs.
À l’ombre du grand cèdre est un témoignage de la fidélité de Dieu, un témoignage illustré, long de 544 pages, passionnant et riche de
Ma prière est que Dieu continue de conserver sa fidélité envers le ministère de l’IBN, ses étudiants, ainsi que son équipe administrative et académique.
“Affermis l’ouvrage de nos mains, Oui, affermis l’ouvrage de nos mains !” (Ps 90.17)