De la grâce dans l'encrier

De la grâce dans l'encrier

Cormac McCarthy (1933-2023)

Cormac McCarthy est probablement l’un des auteurs contemporains américains les plus influents. Il est certainement le plus mystérieux. Ceci n’est pas du qu’à son aversion légendaire pour les interviews (ce qui est dans un société voyeuriste, remarquablement salutaire), mais aussi au contenu et style de son écriture. Il faut dire que les œuvres de McCarthy nous introduisent dans un monde vide de sens où la violence et la mort semblent régner sans partage. Cependant, à la deuxième lecture, nous pourrions découvrir plus qu’il n’y paraît à première vue. Nous pourrions prendre conscience d’une certaine banalité du mal et de la violence, et nous pourrions continuer à chercher un sens, un espoir et une restauration jusqu’à la toute dernière page, que nous tournons finalement pour faire face à une page blanche.

Pleins de douceurs

Inutile de dire que le printemps est assez agité. La réforme des retraites n’y est pas pour rien. L’utilisation de l’article 49-3 n’a fait qu’alimenter un débat que tout le monde voyait venir. Tout le monde était prévenu… y compris le mur dans lequel la société française se dirige. Bref, nous vivons une époque imprévue !

Dieu ? Le philosophe et le rabbin

En octobre dernier, un livre assez surprenant a été publié. Son titre : Dieu ? Le philosophe & le rabbin. Ce n’est pas tant le titre qui est surprenant que les auteurs, en particulier ledit philosophe. Il n’est nul autre que Michel Onfray ! Je dis que ce livre est surprenant. Attention, je ne veux pas dire que Michel Onfray n’a rien à dire sur Dieu. Au contraire, et il ne se prive pas de le dire comme il le pense , de manière directe et parfois assez caustique.

Poème pour le nouvel an

Une nouvelle année s’introduit dans nos vies. Sans que nous ne le lui ayons particulièrement demandé ; sans qu’elle n’y soit invitée. Certains d’entre nous s’en réjouissent, d’autres le déplorent, d’autres encore vont par sagesse attendre de voir ce que… attendez une minute. On dit d’habitude “voir ce que l’année nous réserve.” Bien sûr c’est une expression… impropre, mais nous la comprenons.